Avant de penser à la mise en oeuvre de systèmes énergétiques, il faut d’abord étudier l’espace afin de l’optimiser au maximum en fonction de l’éclairage naturel et de la température ambiante. Ainsi, grâce à une bonne isolation des parois opaques (murs, dalle, toiture…) et un travail d’orientation et de disposition des baies vitrées (fenêtres, portes donnant sur l’extérieur ou sur un local non chauffé…), on peut éviter les déperditions thermiques et favoriser les apports solaires en hiver tout en s’en protégeant en été.
Pour chaque maison, les coefficients Bbio, Cep et Tic devront être vérifiés par l’intermédiaire d’un calcul issu d’une étude thermique et inférieurs à des valeurs maximales (Bbio max, Cep max et Tic réf) définies en fonction de son lieu géographique (pour tenir compte des différences de climat et de son altitude), de sa surface, des économies de gaz à effet de serre lorsque sont utilisés des systèmes énergétiques faiblement émetteurs de ces gaz (bois, certains réseaux de chaleur…). La carte ci-contre illustre les valeurs de Cep max en kWh EP/(m2.an) à ne pas dépasser.